Mon esprit gambade dans les méandres de l’oubli Il fuit l’obscurité mais ne trouve que la nuit Il divague ne sachant plus accepter la réalité D’une vie corrompue, d’un corps malade à jamais
Il refuse l’autorité, les soins obligés des médecins Il se dirige au hasard, refusant son difficile destin Bousculé par les paroles de tous ces hommes en blanc, Pourtant rien… rien ne sera plus pour lui comme avant…
…Quand la jeunesse compagnon idéal d’un futur désiré Souriait aux inepties que pourtant déjà ca et là, j’égrenais Cachant le soleil derrière une brume froide et tenace Jeunesse partant, la maladie et l’angoisse y prirent place
Esprit a résisté de son mieux dans cette chienne de vie Aidé par son ami confiance, il a su repousser l’ennemi Mais angoisse et maladie gagnèrent sur sa combativité Il perdit ainsi ses repères me laissant seule et désarmée
Des mots, et encore des mots… ne sauront le guérir Sans confiance et sans ami, le soleil ne saura revenir Le soin de grand corps malade a besoin de chaleur Celle d’amour et d’amitié, seront les seuls sauveurs
Cette longue histoire est la mienne en quelque sorte Celle que mon esprit essaie de mettre à la porte La laissant emporter avec elle les pages de mon passé Je pourrai enfin recréer une jeunesse trop tôt délaissée
Un clin d’œil à mes médecins de la neuro
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