L'antre de FAB67

ces derniers jours nous n avons pas été gaté....

en commencant par le décès de Michel Serrault




Agé de 79 ans, Michel Serrault est mort dans la nuit de dimanche à lundi des suites d'une longue maladie. Monstre sacré du cinéma, mais également du théâtre et de la télévision, l'inoubliable Albin de La cage aux folles, film qui lui a d'ailleurs offert le César du meilleur acteur en 1979, est décédé entouré de ses proches dans sa propriété de Honfleur dans le Calvados.

La série noire continue. Après les disparitions de Philippe Noiret, Jean-Pierre Cassel, et plus récemment de Jean-Claude Brialy, Michel Serrault a lui aussi tiré sa révérence dimanche soir à 22h30, dans sa maison de Honfleur. Décédé des suites d'un cancer particulièrement coriace, l'acteur et comédien aura marqué le 7e art et les planches des plus grands théâtres par son énergie et sa passion pour le jeu. Si tout le monde se souvient d'Albin, alias Zaza, son personnage devenu mythique dans la non moins célèbre pièce de Jean Poiret, La cage aux folles, le public français se rappellera encore longtemps de ce personnage, unique en son genre, qui savait passer habilement de l'humour au drame. Le point final d'une carrière de 50 ans, avec au compteur, pas moins de 150 films et téléfilms. Il était âgé de 79 ans.

Un personnage extravagant à souhait

Mais Michel Serrault, perfectionniste, ne se confine pas dans un genre unique et alterne comédies ou polars, en multipliant les rôles de commissaires et de bandits. On se rappelle de sa prestation inquiétante dans Assassin(s)(1997) de Mathieu Kassovitz, ou encore, de celle d'un mari suspecté de meurtre dans Pile ou face(1980) de Robert Enrico.

Serrault, artiste complet, cultivait son personnage, un homme extravagant à souhait, sans doute pour ne pas tomber trop vite dans l'oubli. Imprévisible, il était tantôt joyeux, tantôt colérique, mais toujours avec la même intensité. Serrault n'hésitait pas à repousser ses limites ou à surprendre l'auditoire. Serrault, pouvait piquer des rages folles, Serrault pouvait faire rire l'auditoire en se renversant un plat de pates sur la tête, lors de la très officielle cérémonie des Césars. Serrault, tout simplement unique, était aussi l'un des seuls à pouvoir terminer une interview... en caleçon. "Il faut rire avant d'être heureux de peur de mourir sans avoir ri", disait-il, reprenant à son compte cette fameuse réplique de La Bruyère. Et après l'avoir vu jouer, bon nombre de Français pourront s'en aller tranquille, en se vantant d'avoir bien ri.

J'ai adoré ses films

Ingmar Bergman



ici sur le tournage de Fanny et Alexandre

Ce géant du cinéma mondial, reconnu dès les années cinquante, a influencé des générations de grands cinéastes, à commencer par le Français Jean-Luc Godard ou l'Américain Woody Allen...

Avec, entre autres chefs-d'oeuvre, Le septième sceau, Les fraises sauvages ou Cris et chuchotements, il a inventé une écriture cinématographique à base de gros plans sur les visages, d'utilisation de retours-en-arrière ou de fondus enchaînés.

L'austérité de ses films vient peut-être de son éducation, stricte et rigide. Fils de pasteur, né en 1918, Ingmar Bergman vit une enfance tourmentée, douloureuse dont on retrouve des échos dans son oeuvre, particulièrement dans Fanny et Alexandre, son film autobiographique, oeuvre testament sortie en 1983.

Sa carrière débute au théâtre au début des années quarante, la scène restera d'ailleurs la grande passion de sa vie, avant même le 7e art.

Ces dernières années, le maître suédois vivait reclus après la mort de sa cinquième femme, mais il était toutefois sorti de sa réclusion pour mettre en scène une pièce de théâtre en 2002 et signer son dernier film, Saraba vision noire de la vieillesse, diffusé en 2003 à la télévision suédoise.

et pour terminer (enfin j espere)

Michelangelo Antonioni

le réalisateur italien



Le cinéma encore en deuil. le cinéaste italien Michelangelo Antonioni, âgé de 94 ans, est décédé lundi soir à son domicile. Le réalisateur s'est éteint lundi, "paisiblement, dans son fauteuil, avec à ses côtés son épouse Enrica Fico", selon l'Ansa qui indique qu'une chapelle ardente sera ouverte mercredi à la mairie de Rome. Ses obsèques devraient être célébrées jeudi à Ferrare (nord).

Avec une vingtaine de films, le cinéaste a connu une véritable consécration internationale: Lion d'or à La Biennale de Venise en 1964 pour "Désert rouge", Palme d'or au festival de Cannes en 1967 pour "Blow up", Prix spécial du jury à Cannes pour "Identification d'une femme" en 1982, Oscar à Hollywood pour l'ensemble de sa carrière en 1995 et Lion d'or pour la carrière à Venise en 1997.

La naissance du cinéma introspectif

Né à Ferrare, dans le nord de l'Italie, le 29 septembre 1912, Antonioni était issu d'une famille bourgeoise et avait fait de brillantes études d'économie à l'université de Bologne. Il avait d'abord été critique de cinéma dans une revue locale avant de venir à Rome suivre les cours du Centre expérimental du cinéma et de collaborer à la revue Cinéma, considérés comme des centres de résistance au fascisme.

En 1942 à Paris, il est l'assistant de Marcel Carné qui tourne "Les visiteurs du soir". Il devient ensuite le co-scénariste du "Le retour d'un pilote" de Roberto Rossellini. L'année suivante, il tourne son premier documentaire "Les gens du Pô" et réalise son premier long métrage "Chronique d'un amour" en 1950. Son style s'affirme dans sa trilogie "L'Avventura" en 1960, "La notte" (La nuit, 1961) et "L'eclisse" (L'éclipse, 1962), interprétée par Monica Vitti, son actrice fétiche, sa compagne et sa muse pendant une dizaine d'années. "L'Avventura" est considéré comme la naissance d'un cinéma introspectif. Antonioni a choisi de raconter la difficulté des rapports humains et la fragilité des sentiments.

La consécration avec "Blow up"

Il atteint la consécration avec "Blow up" qui raconte l'histoire d'un photographe de mode qui découvre sur ses clichés qu'il a été témoin d'un assassinat à Londres. Le public se détournera pourtant peu à peu de ses films, considérés comme difficiles d'accès même s'ils sont parfaitement aboutis sur le plan esthétique.

A moitié paralysé par une attaque cérébrale en 1985, Antonioni avait reçu l'hommage de tout le cinéma italien lors d'une soirée à Rome pour ses 90 ans, en septembre 2002. Ces dernières années, très diminué par la maladie, il s'était réfugié dans le monde de la couleur, réalisant des collages et des mobiles qui avaient été exposées à Rome en octobre 2006.

merci, Fabienne , de cette retrospective sur ces hommes du cinéma!
je pense encore aux grands rôles de Serrault dans pile ou face ou garde à vue, où son jeu d'acteur exceptionnel était essentiel! chapeau bas :D

garde à vue je l ai vu à plusieurs reprises et je pense qu en le regardant une n ième fois.... il m'épatera toujours autant....

Il savait vraiment jouer toutes les facettes de l'homme....
tendre, dur, rigolo.... etc

j attends avec impatience qu ils nous repassent des films

y en a un ce soir sur la 2 vers 22h30 mais je ne sais pas lequel...

oui j ai entendu cela... je crois sur France 2

eh bien je vais zapper pour par le louper